Nouveau recul du chômage aux USA !





Nouveau recul du chômage aux USA !

Quand nous parlons de chômage aux USA en général, c’est souvent pour vous parler de la ville d’Atlanta et de son taux de chômage le plus bas du pays. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci !
Depuis plusieurs mois consécutifs, le taux de chômage est en baisse de manière générale sur tout le pays. Il avait déjà retrouvé ses plus bas d’avant la crise financière de 2008 en août dernier, mais on peut maintenant parler de plein emploi avec un taux de chômage de 5% et un solde positif de création d’emploi (182.000 emplois créés en octobre qui viennent s’ajouter au 190.000 de septembre malgré des emplois supprimés dans les secteurs manufacturiers et de l’énergie).

Depuis 35 semaines consécutives, le nombre d’inscriptions au chômage est resté inférieure au seuil de 300.000, chiffre associé à un marché de l’emploi sain aux USA. De plus non content de réaliser ce que l’on nous promet depuis plusieurs années en France, les USA se paient le luxe d’augmenter le taux de rémunération horaire de 0.4% en moyenne en octobre. Du jamais vu de ce côté de l’atlantique.

La Fed, qui maintient ses taux d’intérêts historiquement bas depuis la crise de 2008, pourrait bien à court terme prendre la décision de les relever. Il faut savoir que leur hausse ou leur baisse déclenche en général des réactions quasi immédiates, voir souvent anticipées, sur les taux à court et long terme bien évidemment en premier lieu, sur plusieurs indicateurs macro-économiques mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse le plus en tant qu’investisseurs, sur les taux de change !

En septembre 2014, pour ceux qui sont abonnés à notre newsletter, quand peu de personnes y croyaient et que le change euro/dollar était encore à 1.35, nous annoncions une parité pour 2016. Il est évident que maintenant tout le monde s’accorde à penser que cela est bien sûr possible, mais nous concernant, nous pensons que le change pourrait même descendre plus bas (à 0.90 par exemple). Tous les indicateurs macro-économiques laissent en effet penser que rien ne viendra à court terme enrayer l’incroyable baisse de notre monnaie face au dollar.

Pour ceux parmi vous qui seraient déjà en train de calculer les taux de rentabilités possibles grâce à cette baisse de l’euro, sachez que ce n’est pas notre propos. Nous ne jouons pas les Etats-Unis pour le change mais plus en tant que diversification géographique et monétaire, le change étant pour nous la cerise sur le gâteau. Grosse cerise nous direz-vous pour ceux qui ont investi en 2013 ou 2014 avec des rentabilités actuelles supérieures à 50 ou 60% grâce à ce change… Exact, mais pas toujours vrai selon le moment où vous vendrez. Ce qui le sera toujours par contre sera le rapport élevé loyer/prix d’achat, une fiscalité bien plus faible que celle de la France, un marché immobilier en hausse et donc de belles plus-values encore possibles si vous savez où acheter et une législation protégeant les propriétaires et ne favorisant pas les locataires indélicats !

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