Comment acheter un bien immobilier à distance aux États-Unis





Comment acheter un bien immobilier à distance aux États-Unis

Il est possible d’acheter un bien immobilier aux USA sans avoir à enchainer les allers et les retours. Le choix des interlocuteurs doit alors être murement réfléchi.

Pourquoi choisir les États-Unis ?

Les États-Unis attirent bon nombre d’investisseurs. En effet, la crise des subprimes de 2007 a entrainé une chute des prix sans précédent. Dès que le marché a amorcé sa remontée, les biens sont devenus très intéressants pour ces investisseurs qui se voyaient garantir des retours sur investissement particulièrement avantageux. Dans certains états, il est encore possible aujourd’hui de réaliser des opérations financières intéressantes. Certains privilégient même l’achat d’un bien immobilier à distance, ce qui est tout à fait possible. Reste néanmoins à choisir le bien de façon intelligente et surtout à savoir s’entourer des bons interlocuteurs en toute connaissance de cause.

Quels seront vos interlocuteurs

Lorsque l’on souhaite acheter aux USA, il faut bien comprendre que le rôle de chaque professionnel est bien différent de celui que l’on peut rencontrer en France. C’est notamment le cas du notaire par exemple. En effet, son rôle n’est pas aussi étendu que celui de son homologue français. Ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier aux États-Unis savent également que les agents immobiliers ainsi que les avocats jouent un rôle primordial. Ces professionnels sont incontournables, que vous souhaitiez acheter un bien à distance ou que vous soyez sur place. Des gestionnaires de biens vous aideront à acheter aux USA le bien qui correspond au mieux à vos exigences et à votre budget. Vous devrez également vous offrir les services d’un avocat spécialisé que le gestionnaire de biens peut vous indiquer ou que vous aurez choisi par vous-même.

Contrairement aux procédures françaises, ce sera l’avocat qui veillera au respect des formalités juridiques et non le notaire. Si le futur acheteur n’est pas sur place, le choix de ce professionnel sera déterminant. Il peut en effet tout à fait procéder à la signature de l’acte via un Power of Attorney, une procuration qui lui sera accordée au préalable. L’acquisition se fera bien plus rapidement qu’en France. Il faut compter quelques semaines aux États-Unis contre trois mois environ pour la France.

Les autres intermédiaires incontournables

Reste à choisir la banque, et le choix de l’établissement bancaire promet d’être délicat. En effet, la plupart des banques ne proposent pas de prêts très avantageux aux étrangers qui ne vivent pas sur le sol américain. C’est pourquoi certains choisissent des établissements bancaires français en hypothéquant un ou plusieurs biens déjà achetés en France.

Le futur propriétaire sera également mis en relation avec un Property Manager qui se chargera par la suite de la perception des loyers.

Quand faudra-t-il se déplacer ?

S’il est possible d’acheter aux USA à distance, il reste néanmoins difficile de n’envisager aucun déplacement s’il s’agit d’un achat pour une résidence principale ou secondaire. Le choix du bien doit être validé visuellement par le futur propriétaire. En effet, l’agent immobilier pourra faire un choix très opportun pour l’acheteur, mais il arrive souvent qu’un détail d’une importance majeure à ses yeux échappe au professionnel. S’il ne devait y avoir qu’un unique déplacement, ce sera alors pour la validation du bien choisi. L’agent immobilier fera une présélection et des visites peuvent être organisées dans une courte période, mais ce déplacement sera nécessaire. Néanmoins, si le futur propriétaire ne souhaite pas se déplacer lors de la signature, il pourra tout à faire donner procuration à son avocat.

Peut-on obtenir la carte verte grâce à un investissement locatif ?

Autant être clair tout de suite, il n’est pas possible de devenir citoyen américain simplement en achetant un bien sur place puisqu’il s’agira pour les États-Unis d’un investissement passif. Cependant, l’achat d’un bien dépassant un million de dollars (ou 500 000 dans certains centres régionaux) peut conduire l’investisseur à l’obtention d’une carte verte provisoire. Là encore, un avocat spécialisé doit être sollicité, car ce cas de figure n’est réalisable que sous conditions, notamment si l’investissement permet l’embauche d’un minimum de dix emplois américains.

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